Journées du patrimoine 2010 – 18 et 19 septembre

Dans le cadre des coopérations entre la Maison des Métallos, établissement culturel de la ville de Paris, l’Union Fraternelle des Métallurgistes et l’Institut d’Histoire Sociale CGT de la Métallurgie, ont organisé à nouveau, la visite du « 94 » au grand public, avec rappel de la mémoire sociale et de l’histoire du bâtiment ainsi que celle des militants qui s’y sont impliqués.

Cette année, ensemble, l’IHS et l’UFM ont choisi de mettre en valeur les créations artistiques de deux peintres (Amblard et Taslitzky) qui ont, dès 1936, participé au Front Populaire pour le Front de la Culture avec Paul Vaillant Couturier et Picasso, entre autre. A la libération de la France, pour laquelle ils ont tous deux participé à la Résistance, et au combat armé, ils ont réalisé des peintures, des dessins des ouvriers de la métallurgie, des mines ou des paysans, et aussi de la résistance, des maquis des camps de camps de concentration et d’extermination.

Nés tous les deux en 1911, formés dans les mêmes écoles, la Fédération de la Métallurgie a souhaité faire du centenaire de leur naissance un événement remémorant la rencontre mutuellement fructueuse entre les artistes et la classe ouvrière.

Un tour de France de leurs œuvres se déroulera pendant toute l’année 2011 avec un temps fort lors du 39è Congrès de la Fédération de la Métallurgie à Reims du 9 au 13 mai. Le vernissage de l’exposition de leurs œuvres au 94, tant à l’UFM, salle Jean Borne, qu’à la maison des Métallos sera le prélude au tour de France.

Pour lancer ces deux journées du patrimoine, une initiative a eu lieu le vendredi 17 septembre à 18h avec prise de parole de Patrick Bloch, Député Maire du XIème arrondissement de Paris et de Jean-François Caré aux noms de l’IHS et de l’UFM. Un échange s’en est suivit animé par Guillaume Desange, directeur du Fond régional d’art contemporain d’IDF, avec la participation d’Evelyne Taslitzky et Hélène Amblard (filles des artistes). Cette initiative appréciée par plus de cent personnes s’est clôturée par un pot fraternel.